Charme… Senteurs… Parfums… Sensations… Stimulation… Caresse délicate du bouquet printanier… Cette année encore, la fête des senteurs.
Envoûtement des délices…
Multiples phénomènes…
Vases en porcelaine sur son lit de cocktails de pistils ensorcelants…
Songe éveillé et sa ribambelle de corolles épanouies…
Feux d’artifices de turgescences au bord de l’explosion…
Le bilan est pour l’instant mitigé, en témoignent les témoignages des Crougnions présents :
Luc, fleuriste dans le cœur de ville et fidèle téléspectateur de Rai Uno, a apprécié la saine émulation : « Les cinq conditions de la concurrence pure et parfaite ont été remplies. Pas d’exception culturelle pour les bouquets ! »
Madeleine El-Alamein, lectrice de Valéry Giscard d’Estaing et résidente à Crougnion-Nord, a tapé sa flaque : « J’ai passé une bonne journée. »
D’autres, comme Luc, qui aurait bien aimé être maréchal-ferrant, ont surtout noté la grande pluralité des senteurs : « J’ai apprécié la grande pluralité des senteurs », note Luc.
Quant à Christian Estrosi, crougnion d’adoption et tout juste de retour de son trip à Saint-Barth’, il ne décolère pas : « Toutes ces senteurs, ça me fait bander. »
Face à cette farandole de phéromones enchanteurs, le garden club de Monaco a du plomb dans l’aile.
Plan d’accès à la fête des senteurs : Station d’épuration de Crougnières, sur la N183 kilomètre 11 (face le Sigmar-Fritz)
Laisser un commentaire